Titre : | Histoire du livre intitulé le Nouveau Testament avec des réflexions morales sur chaque verset | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pasquier (1634-1719) Quesnel, Auteur | Editeur : | Paris : Josse Louis | Année de publication : | 1692 | Importance : | 61 vols | Format : | 27cm X 21cm | Note générale : | Contenant l'origine et les progrès de ces réflexions: les prétextes dont on s'est servi pour les attaquer, la dénonciation qu'on a fait de ce livre, enfin sa condamnation et tout ce qui s'est passé à ce sujet depuis l'année 1671 jusqu'à la constitution "Unigenitus Dei Filius" du 8 septembre 1713.
Il composa à l'usage de ses élèves de l'Institution de Paris, un épitomé des Morales des Évangélistes, ou Pensées chrétiennes sur les Textes des Quatre Évangélistes, qui fut publié en 1671. Par des développements successifs importants, ce travail devint Le Nouveau Testament en français avec des Réflexions Morales sur chaque verset (Paris, 1687-1692), ouvrage qui suscita une vive polémique jusqu'à ce que finalement, en 1708, ses doctrines fussent condamnées par Clément XI.
Clément XI, voulant mettre fin aux contestations, rendit le 13 juillet 1708 un décret par lequel il condamnait le livre des Réflexions morales, avec des qualifications assez sévères. Cette mesure n'ayant pas produit l'effet désiré, Louis XIV, las de voir l’Église de France déchirée par des divisions, demanda au pape une constitution assez prononcée pour mettre fin aux débats. C'est sur cette demande et d'après le rapport d'une congrégation créée à cet effet, et aux séances de laquelle le pape assista souvent, que fut dressée la fameuse constitution Unigenitus ; elle condamnait le livre des Réflexions morales et cent une propositions qui en sont extraites, avec des qualifications diverses, parmi lesquelles se trouve celle d'hérésie, toutefois sans application à aucune proposition particulière et aussi sans approbation du reste de l'ouvrage. | Langues : | Français (fre) | Note de contenu : | Influencé, comme beaucoup d'oratoriens, par les doctrines jansénistes, Quesnel les avait introduites dans ses Réflexions Morales sur le Nouveau Testament. Cet ouvrage par lequel il débuta, est celui qui produisit le plus d'éclat et qui rendit la vie de l'auteur si orageuse.
Il existe une quantité prodigieuse de mémoires, écrits polémiques, opuscules, pièces relatives aux contestations dans lesquelles Quesnel s'est trouvé engagé, productions de circonstance, oubliées dès le xixe siècle. |
Histoire du livre intitulé le Nouveau Testament avec des réflexions morales sur chaque verset [texte imprimé] / Pasquier (1634-1719) Quesnel, Auteur . - Paris (rue Saint Jacques) : Josse Louis, 1692 . - 61 vols ; 27cm X 21cm. Contenant l'origine et les progrès de ces réflexions: les prétextes dont on s'est servi pour les attaquer, la dénonciation qu'on a fait de ce livre, enfin sa condamnation et tout ce qui s'est passé à ce sujet depuis l'année 1671 jusqu'à la constitution "Unigenitus Dei Filius" du 8 septembre 1713.
Il composa à l'usage de ses élèves de l'Institution de Paris, un épitomé des Morales des Évangélistes, ou Pensées chrétiennes sur les Textes des Quatre Évangélistes, qui fut publié en 1671. Par des développements successifs importants, ce travail devint Le Nouveau Testament en français avec des Réflexions Morales sur chaque verset (Paris, 1687-1692), ouvrage qui suscita une vive polémique jusqu'à ce que finalement, en 1708, ses doctrines fussent condamnées par Clément XI.
Clément XI, voulant mettre fin aux contestations, rendit le 13 juillet 1708 un décret par lequel il condamnait le livre des Réflexions morales, avec des qualifications assez sévères. Cette mesure n'ayant pas produit l'effet désiré, Louis XIV, las de voir l’Église de France déchirée par des divisions, demanda au pape une constitution assez prononcée pour mettre fin aux débats. C'est sur cette demande et d'après le rapport d'une congrégation créée à cet effet, et aux séances de laquelle le pape assista souvent, que fut dressée la fameuse constitution Unigenitus ; elle condamnait le livre des Réflexions morales et cent une propositions qui en sont extraites, avec des qualifications diverses, parmi lesquelles se trouve celle d'hérésie, toutefois sans application à aucune proposition particulière et aussi sans approbation du reste de l'ouvrage. Langues : Français ( fre) Note de contenu : | Influencé, comme beaucoup d'oratoriens, par les doctrines jansénistes, Quesnel les avait introduites dans ses Réflexions Morales sur le Nouveau Testament. Cet ouvrage par lequel il débuta, est celui qui produisit le plus d'éclat et qui rendit la vie de l'auteur si orageuse.
Il existe une quantité prodigieuse de mémoires, écrits polémiques, opuscules, pièces relatives aux contestations dans lesquelles Quesnel s'est trouvé engagé, productions de circonstance, oubliées dès le xixe siècle. |
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