Titre : | Opera Omnia beati theodoreti episcopi cyri | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Théodoret de Cyr (vers 393 - vers 460), Auteur ; Jacobi Sirmondi, Auteur | Editeur : | Paris : Mabre-Cramoisy Sébastien | Année de publication : | 1642 | Importance : | 4 vols | Format : | in folio | Note générale : | Théodoret de Cyr est l'auteur d'une œuvre écrite abondante, dont une partie est cependant perdue. | Langues : | Grec classique (grc) Latin (lat) | Catégories : | PATRISTIQUE
| Index. décimale : | P 1 THE | Note de contenu : | À partir de 430, il fut impliqué dans la querelle du nestorianisme. Au début, conjointement avec le patriarche Jean d'Antioche, il pria Nestorius de ne pas rejeter l'appellation Theotokos (« Mère de Dieu ») donnée à la Vierge Marie comme hérétique, mais au Concile d'Éphèse (juin-juillet 431), où Nestorius fut condamné et déposé avant l'arrivée de la délégation antiochienne, il participa avec Jean d'Antioche à la riposte qui consista à jeter l'anathème contre saint Cyrille d'Alexandrie, instigateur du concile, et à proclamer sa déposition. Mais Cyrille ayant imposé ses vues avec le soutien de l'empereur, Théodoret devint ensuite un ardent opposant aux décrets du concile, niant jusqu'à la fin de sa vie que Nestorius ait jamais affirmé l'existence de deux personnes en Jésus-Christ. En 433, le Symbole d'Union permit la réconciliation officielle des patriarches d'Antioche et d'Alexandrie, mais Théodoret, qui aurait participé à sa rédaction, refusa d'y souscrire, exigeant le retrait de la condamnation de Nestorius. Ensuite, ce ne fut qu'en 435 que Théodoret renoua avec Jean d'Antioche, qui lui accorda le droit de ne pas reconnaître la condamnation. En 436, Théodoret publia une Réfutation (Άνατροπή) des anathèmes anti-nestoriens de Cyrille, qu'il accusait d'apollinarisme, et qui répondit par une Apologie.
Dans un nouveau concile appelé par la tradition romaine « Brigandage d'Éphèse » (août 449), le patriarche d'Antioche, Domnus II, lui-même, et plusieurs autres évêques syriens dont Théodoret, furent condamnés et déposés. Théodoret se retira dans son ancien monastère de Nicerte, près d'Apamée. On a conservé la lettre qu'il adressa alors au pape Léon Ier pour dénoncer ce coup de force
Après la mort de l'empereur Théodose II (28 juillet 450), Théodoret fut autorisé à séjourner à nouveau dans son diocèse. Au Concile de Chalcédoine (octobre 451), il fut pleinement réintégré comme évêque à la huitième session (26 octobre), après avoir souscrit à un anathème contre « la doctrine attribuée à » (?) Nestorius. Il apparaissait alors comme le champion de l'École d'Antioche. On possède une lettre du pape Léon Ier à Théodoret, postérieure au Concile de Chalcédoine, où il encourage l'évêque syrien à coopérer pleinement à la mise en œuvre des décisions de cette assemblée. Cependant, on ignore quel fut le parcours de Théodoret dans les années suivantes, s'il reprit ses fonctions d'évêque ou s'il resta dans son monastère de Nicerte, et on ne connaît pas non plus l'année exacte de sa mort. |
Opera Omnia beati theodoreti episcopi cyri [texte imprimé] / Théodoret de Cyr (vers 393 - vers 460), Auteur ; Jacobi Sirmondi, Auteur . - Paris (rue saint Jacques) : Mabre-Cramoisy Sébastien, 1642 . - 4 vols ; in folio. Théodoret de Cyr est l'auteur d'une œuvre écrite abondante, dont une partie est cependant perdue. Langues : Grec classique ( grc) Latin ( lat) Catégories : | PATRISTIQUE
| Index. décimale : | P 1 THE | Note de contenu : | À partir de 430, il fut impliqué dans la querelle du nestorianisme. Au début, conjointement avec le patriarche Jean d'Antioche, il pria Nestorius de ne pas rejeter l'appellation Theotokos (« Mère de Dieu ») donnée à la Vierge Marie comme hérétique, mais au Concile d'Éphèse (juin-juillet 431), où Nestorius fut condamné et déposé avant l'arrivée de la délégation antiochienne, il participa avec Jean d'Antioche à la riposte qui consista à jeter l'anathème contre saint Cyrille d'Alexandrie, instigateur du concile, et à proclamer sa déposition. Mais Cyrille ayant imposé ses vues avec le soutien de l'empereur, Théodoret devint ensuite un ardent opposant aux décrets du concile, niant jusqu'à la fin de sa vie que Nestorius ait jamais affirmé l'existence de deux personnes en Jésus-Christ. En 433, le Symbole d'Union permit la réconciliation officielle des patriarches d'Antioche et d'Alexandrie, mais Théodoret, qui aurait participé à sa rédaction, refusa d'y souscrire, exigeant le retrait de la condamnation de Nestorius. Ensuite, ce ne fut qu'en 435 que Théodoret renoua avec Jean d'Antioche, qui lui accorda le droit de ne pas reconnaître la condamnation. En 436, Théodoret publia une Réfutation (Άνατροπή) des anathèmes anti-nestoriens de Cyrille, qu'il accusait d'apollinarisme, et qui répondit par une Apologie.
Dans un nouveau concile appelé par la tradition romaine « Brigandage d'Éphèse » (août 449), le patriarche d'Antioche, Domnus II, lui-même, et plusieurs autres évêques syriens dont Théodoret, furent condamnés et déposés. Théodoret se retira dans son ancien monastère de Nicerte, près d'Apamée. On a conservé la lettre qu'il adressa alors au pape Léon Ier pour dénoncer ce coup de force
Après la mort de l'empereur Théodose II (28 juillet 450), Théodoret fut autorisé à séjourner à nouveau dans son diocèse. Au Concile de Chalcédoine (octobre 451), il fut pleinement réintégré comme évêque à la huitième session (26 octobre), après avoir souscrit à un anathème contre « la doctrine attribuée à » (?) Nestorius. Il apparaissait alors comme le champion de l'École d'Antioche. On possède une lettre du pape Léon Ier à Théodoret, postérieure au Concile de Chalcédoine, où il encourage l'évêque syrien à coopérer pleinement à la mise en œuvre des décisions de cette assemblée. Cependant, on ignore quel fut le parcours de Théodoret dans les années suivantes, s'il reprit ses fonctions d'évêque ou s'il resta dans son monastère de Nicerte, et on ne connaît pas non plus l'année exacte de sa mort. |
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